L'observatoire de la jeunesse
L'observatoire de la jeunesse
Les cahiers de l'observatoire jeunesse
"Société anomique et violences sociales : la Nouvelle-Calédonie, une belle jeune femme à l'esprit tourmenté"
Les propos tenus lors de l'intervention au Congrès de Pshycologie en Océanie à Nouméa en novembre 2013, se veut éclairer les facteurs sociétaux imprégnant les relations sociales du monde néo-calédonien. Il s'agit d'une des apporches sociologiques qui traitent des violences sociales en l'appréhendant selon une analyse du contexte sociétal actuel. Si vous vous interrogez sur les problématiques liées à la jeune génération comme celle du suicide, ou de la délinquance juvénile, peut être y trouveriez-vous certaines réponses ou du moins certaines hypothèses.
Création identitaire des jeunes Océaniens dans la zone urbaine de Dumbéa-sur-mer
Il s'agit là d'une enquête d'investigation qui tente de répertorier les figures identitaires des jeunes Océaniens en milieu urbain calédonien. La zone de Dumbéa-sur-mer se comprend comme une ville naissante qui incite la population venant de tout horizon à s'interroger sur son identité et sur son organisation territoriale.
On assiste ici à l'émergence de stratégies identitaires qui s'apparentent bien plus à une capacité créatrice faisant de l'homme un perpétuel acteur d'adaptation quel qu'en soit le milieu environnant.
Vous pouvez notamment assister à une présentation de cette étude qui s'est déroulée lors de la première rencontre des chercheurs du Pacifique du 03 au 07 mai 2014 à l'université de Nouvelle-Calédonie :
Ma Calédonie nouvelle
Espèces d'espaces
L'étude révèle que les jeunes entretiennent de nouvelles relations à l'espace en élaborant des règles différentes. Sur tous les terrains observés -du Nord au Sud en passant par les Îles-, le rapport au territoire occupe une place centrale dans l'organisation des modes de vie et des relations sociales des jeunes. Le rapport à l'espace, ou aux espaces des jeunes se compose - à des degrés divers - d'un ensemble d'expériences essentielles tels que le rapport intime et sensible au monde (habiter), la relation à l'autre (rencontrer), le développement de projets et d'activités (utiliser) et l'implication dans une communauté ou plus largement la société (participer).
Revendiqués, considérés comme un rempart, un refuge, ou au contraire subis, ces espaces deviennent des espaces à la fois insaisissables et ordonnés, codifiés, surveillés, mais pourtant imprévisibles, se révélant des lieux de mise en scène de la jeunesse revendiquant le droit d'être reconnue et entendue.
Cette jeunesse réinvente l'espace et permet désormais d'admettre l'idée que cette création spatiale est signe d'une vitalité culturelle à toutes les échelles de la société.
Face à ce que certains appellent "perte de repères", pourrait-on ici l'interpréter comme une certaine incompréhension à saisir cette création culturelle en mouvement ? Cette question nous interroge donc sur nos représentations et autres idées arrêtées, à notre perception de la jeunesse dans une société qui se meut.